Un jour, il y a plusieurs décennies, nous entreprenons un voyage à Venise et arrivons en voiture. Je connaissais la ville, ma femme non. En sortant du parking nous prenons le Vaporetto qui s'engage dans le grand Canal et nous découvrons subitement cette vue. Je regarde mon épouse, elle est bouche bée, ne peut pas articuler un mot devant cette découverte éblouissante. Nous garderons toute notre vie cette émotion en mémoire.
Maxence Fermine, dans Le Violon noir (1999), décrit son émerveillement à l’entrée de Venise : "Ce qui m’étonna le plus en entrant dans Venise, ce fut ce sentiment de légèreté qui s’empara de tout mon être, cette exaltation des sens, cette soudaine joie de vivre et d’aimer."

Ajouté le 23 mai 2013

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