Les premières formes de radoub, également appelées cales sèches, ont été utilisées dès le Ve siècle av. J.-C. par les Phéniciens à Beyrouth. Des exemples similaires existent en Méditerranée, notamment à Kition (Chypre), Carthage (Tunisie), Pirée (Grèce) et surtout à Tell Dor (Israël).
Innovation au XIe siècle : L’ingénieur chinois Shen Kuo a décrit des cales sèches dès le XIe siècle en Chine. Cependant, jusqu’au dernier tiers du XVIIe siècle, la méthode courante pour l’entretien des navires était l’abattage en carène. Cette technique consistait à incliner alternativement la coque du navire d’un côté puis de l’autre pour accéder à la carène. L’abattage pouvait être réalisé dans un port ou même sur une île dépourvue d’installations portuaires.
Construction du bassin de radoub à Marseille : En 1844, le bassin de la Joliette a été construit à Marseille pour la réparation des vapeurs.
Le bassin de radoub de Marseille, également appelé vieille Forme, a été construit entre 1669 et 1671 par l’ingénieur Le Vau. Il s’agit de la première forme de ce type construite en France sur un modèle anglais. Les parois de terre ont nécessité des travaux de maçonnerie et de dallage. À l’origine, des portes-écluses en bois fermaient ce bassin.

Ajouté le 1 sept. 2013

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